historique: année 2019


vue aérienne de ma ville prise du nord-est début 2019

vue aérienne de ma ville prise du nord-ouest début 2019

vue aérienne de ma ville prise du sud-est début 2019

vue aérienne de ma ville prise du sud-ouest début 2019

vue aérienne de ma ville prise du nord début 2019

vue aérienne de ma ville prise du sud début 2019

vue aérienne de ma ville prise de l'est début 2019

vue aérienne de ma ville prise de l'ouest début 2019

 

les événements marquants de l'année 2019

Ce fut au cours de l’année 2019 que je vécus la consécration de mes pouvoirs surnaturels et que je me sentis tout à coup la stature d’un démiurge issu de la mythologie. Tel Héraclès détournant le cours de l’Alphée ou Moïse fendant les eaux de la Mer Rouge, je fis jaillir un fleuve du néant, lui fis scinder ma ville en deux parties égales et le fis se jeter dans l’océan qui, du simple effet de ma volonté, s’était miraculeusement rapproché d’elle et dont les plages de sable doré baignaient dorénavant les quartiers septentrionaux. Comme je l’ai relaté précédemment, il y avait belle lurette que je caressais le projet de voir couler une rivière au milieu de ma ville mais je n’avais cessé de le différer estimant qu’il m’eût fallu, pour son exécution, surélever toutes les zones bâties afin de les mettre au-dessus du niveau des eaux, ce qui m’eût engagé dans des coûts et des travaux de bien trop grande envergure. J’y repensais régulièrement mais, dès que j’échafaudais de nouveaux plans, je les abandonnais dans les moments qui suivaient finissant immanquablement par concéder qu’ils n’étaient pas réalisables. L’apparition dans mon magasin préféré d’un bac entier de dalles translucides bleu marine me fit changer d’avis. Leur belle couleur chatoyante me plut aussitôt et l’idée que l’occasion d’obtenir une telle quantité de pièces à si bon prix ne se représenterait pas de sitôt acheva de me convaincre. Je ne fus d’ailleurs pas le seul à suivre ce raisonnement car, deux semaines plus tard, le magasin avait écoulé son stock de plusieurs dizaines de milliers de pièces et je me félicitai en pensée de ne pas avoir tergiversé comme il m’arrive si souvent de le faire et d’avoir acheté en quantité suffisante les pièces dont j’avais besoin. Peut-être cette irrésistible ruée était-elle aussi due au plaisir sensuel – eh oui qui eût cru que pareille sensation fût possible en légotique – de plonger sa main tout entière dans le bac contenant cette multitude de jolis prismes bleu topaze scintillant comme des perles rares sous les projecteurs du magasin. Contrairement à la voirie pour laquelle j’avais été incapable d’estimer avec justesse le nombre de pièces qu’il me fallait au moment de les commander, je n’eus aucun mal à déterminer les quantités dont j’avais besoin pour mes zones fluviales et maritimes. Après mûre réflexion, comme je l’expliquerai plus bas, j’avais souhaité que mon fleuve eût une largeur approximative de 20 centimètres (soit la moitié d’une plaque de base de 48 tenons de côté) et qu’il traversât la ville du nord au sud. Pour l’océan, je voulais qu’il fût plus vaste que le fleuve afin notamment d’y faire circuler paquebots, pétroliers et porte-conteneurs et qu’il recouvrît de ce fait l’intégralité des plaques devant border la partie septentrionale de ma ville, ce qui me permettrait par la suite, puisque ces plaques seraient dépourvues de toute construction, de les empiler sans difficulté. Ma ville verrait donc, une fois terminés ces nouveaux aménagements, sa superficie passer de 64 à 90 plaques de base (soit de 9,2 m2 à 13 m2). Ces 26 plaques supplémentaires qui allaient bientôt s’adjoindre aux 64 plaques existantes correspondraient, pour neuf d’entre elles, au lit du fleuve et ses berges, pour huit autres, aux nouveaux quartiers littoraux devant se situer au nord de la ville de part et d’autre de l’embouchure (comme vous vous souvenez peut-être, je m’étais promis l’année précédente que ma future extension se ferait vers le nord) et, pour les neuf plaques restantes, aux zones maritimes, celles-ci ne devant être constituées, hormis la digue en zone portuaire et les plages en zone balnéaire, que d’eau ou, autrement dit, de ces dalles translucides bleu marine que je comptais me procurer au plus vite ayant le juste pressentiment que le temps pressait. Les zones à recouvrir n’étant cette fois-ci que des quadrilatères, le calcul ne posait pas de difficultés et je ne mis que quelques secondes pour estimer à une quinzaine de milliers le nombre de pièces qu’il me fallait acquérir, ce qui équivalait au contenu d’une douzaine de gobelets pour une valeur approximative de 200 euros. À peine eus-je emmagasiné ces milliers de dalles, que le hasard me fit apprendre que la plus grande chaîne de jouetteries de la ville faisait une promotion sur le modèle de plaque que je convoitais pour mes travaux d’agrandissement les offrant pour une petite journée supplémentaire au tiers de leur prix normal. Doux Jésus, quelle aubaine, m’écriai-je en moi-même ! Sans doute aurais-je vu là, si j’eusse été porté sur la chose religieuse, le signe indubitable d’une volonté divine. Je n’eusse certes pas manqué de m’étonner, au regard des innombrables fléaux sévissant sur notre pauvre planète, que le seigneur prît le temps de s’intéresser à mon futile amusement et de le promouvoir, mais sans doute en eussé-je conclu que j’occupais une place toute particulière dans son cœur en raison de mon indéfectible piété. L’être divin ne souhaitant pas pour autant, malgré son infinie bonté, que l’acquisition de ces nouvelles pièces fût pour moi, pauvre pécheur, une partie de plaisir, rationna la vente des articles promotionnels à cinq unités par client, espaça les filiales de plusieurs kilomètres et vida prématurément le stock d’une partie d’entre elles si bien qu’il me fallut, pour acquérir la trentaine de plaques dont j’avais besoin, me rendre dans une dizaine de magasins et parcourir sous un soleil de plomb et dans les gaz d’échappement une bonne centaine de kilomètres à vélo, de telle sorte que je garde de cette journée le souvenir inoubliable d’un véritable chemin de croix constituant, comment voir la chose autrement, l’étape nécessaire et, espérons-le, suffisante de ma future canonisation.

La taille de mon fleuve fut une question qui m’occupa plusieurs jours. J’hésitais entre une rivière de petite largeur comme celle qui traverse la ville de Chicago et ne mesure qu’une centaine de mètres et un fleuve de plus grande envergure comme celui qui baigne la ville de Shanghaï et mesure cinq fois plus. La rivière me tentait en raison des points de vue très scéniques, à la Métropolis, qu’elle pourrait offrir dans un centre-ville marqué par la verticalité de son architecture et l’absence de toute ligne d’horizon mais je craignais qu’on ne la vît plus dès que l’on s’éloignerait d’elle ne fût-ce que de quelques pas. C’est d’ailleurs ce qui arrive aujourd’hui à mon jardin municipal qui, dès que l’on prend un peu de recul, tend à disparaître en raison de son étroitesse et de son profond encaissement au milieu d’une multitude de gratte-ciels. La seconde solution me séduisait parce qu’elle permettrait de dégager la vue sur le centre-ville et qu’elle nécessiterait, d’une part, la construction de ponts d’une longueur substantielle et, d’autre part, l’utilisation d’un grand nombre de ces jolies dalles bleu marine qui me plaisaient tant. Je finis par couper la poire en deux et arrêtai, en pensant à la construction de mes futurs ponts, une largeur de 26 tenons (soit approximativement 200 mètres) dont 24 tenons pour réaliser des travées de quatre, six ou huit tenons, ces travées pouvant être constituées d’arches ou de poutres, et un tenon supplémentaire de part et d’autre de l’ouvrage d’art pour accueillir les piliers devant soutenir les rampes d’accès menant du pont à la voirie. N’ayant pas en effet les moyens de surélever le bâti, mes zones aquatiques seraient une sorte de miroir d’eau se situant au même niveau que la ville et il faudrait, pour que mes ponts franchissent la rivière sans bloquer la circulation fluviale, qu’ils s’élevassent d’une dizaine de mètres (soit un centimètre à mon échelle) au-dessus du niveau commun de la voirie et des eaux. J’aurais bien sûr préféré que mon fleuve fût encaissé et bordé de quais comme c’est généralement le cas mais, puisque ce n’était pas réalisable, je me consolais en me disant que ma ville se situait dans un monde idéal dénué de catastrophes naturelles et qu’elle n’avait donc pas à craindre d’être submergée par les flots en cas de crue pour la simple raison qu’il n’y en aurait jamais.

L’emplacement et le tracé de mon fleuve furent la seconde question qui me tarauda. Pour son emplacement, je n’eus pas à réfléchir longtemps car il m’apparut très vite qu’il devait longer l’avenue de la République me permettant ainsi de la rééquilibrer car j’éloignerais d’elle toute une série de gratte-ciels se dressant directement dans les cours de ses immeubles, ce qui ne me satisfaisait pas même si c’est une chose assez courante dans plusieurs villes. À Pyongyang, par exemple, de nombreuses avenues sont bordées d’immeubles de cinq à dix étages datant des années soixante ou soixante-dix derrière lesquels, depuis une vingtaine d’années, les bicoques et les remises qu’ils cachaient très habilement des regards indiscrets sont de plus en plus souvent remplacées par des tours pouvant compter jusqu’à cinquante étages. J’ajouterai en passant que ce genre d’opérations d’urbanisme a l’énorme avantage d’augmenter la surface habitable de la ville sans agrandir sa superficie, sans éloigner la population du centre et sans contraindre la municipalité à développer le réseau de transports en commun. Si, dans tant de villes, les pouvoirs publics n’avaient pas favorisé pendant des décennies l’habitat individuel en grande couronne et avaient au contraire œuvré pour densifier et revitaliser les faubourgs et la proche banlieue, sans doute aurions-nous aujourd’hui moins de problèmes de circulation, de pollution, d’exclusion et peut-être même de délinquance. Pour le tracé du fleuve, je fus indécis plusieurs jours. J’aurais bien introduit un brin de sinuosité pour qu’il parût plus réaliste mais, ayant toujours détesté les obliques en dents de scie auxquelles légobâtisseurs et minecrafteurs sont contraints dès qu’ils veulent suggérer la courbe, je finis par opter pour un fleuve rectiligne qui, dès la fin des travaux d’aménagement, me parut hélas beaucoup trop artificiel même s’il peut arriver que certains fleuves domestiqués par l’homme affichent sur plusieurs kilomètres de belles lignes droites comme la Volga à Volgograd, le Yodo à Osaka, le Mississipi à Bâton-Rouge ou le Rhône à Lyon.

Quand, au bout de plusieurs heures d’un travail fastidieux, j’eus fini de placer les quinze mille dalles bleu marine sur mes nouvelles plaques et que mes zones fluviales et maritimes furent enfin achevées, je pus me lancer dans la construction des berges le long du fleuve, des docks dans le port et des quartiers résidentiels le long des plages. Je commençai par les berges qui avaient chacune une largeur de onze tenons et résolus que mon fleuve serait la ligne de démarcation entre les zones résidentielles se situant à l’est de la ville et le quartier des affaires. Puisque la rive gauche bordait l’hypercentre, je voulus que son architecture fût verticale et, au contraire, puisque la rive droite se situait dans le prolongement de quartiers majoritairement résidentiels aux immeubles d’une dizaine d’étages (à l’exception des abords de la gare de l’Est, de l’aéroport et du musée des Sciences et des Techniques où se dressent de nombreux gratte-ciels) je voulus que son architecture fût horizontale. Les gratte-ciels se situant jusqu’alors dans les arrière-cours de l’avenue de la République se retrouvèrent sur la rive gauche bénéficiant tout à coup d’une vue imprenable sur le fleuve et je n’eus plus qu’à en construire une dizaine pour densifier tout cet ensemble. Je m’inspirai, pour le plus réussi d’entre eux, de l’hôtel Intempo à Bénidorm qui est reconnaissable à sa forme évidée rappelant la Grande Arche de La Défense à Paris. Je mis deux bonnes heures pour le concevoir et finis, très satisfait du résultat malgré de petites imperfections, par lui attribuer la médaille d’or de la plus belle réalisation de l’année 2019. Bénidorm, que je ne connaissais que de nom et que je découvris cette année-là en naviguant sur la toile, est cette incroyable cité balnéaire espagnole qui, bien qu’elle ne compte officiellement qu’une centaine de milliers d’habitants et ne s’étend que sur quelques kilomètres carrés, est hérissée de gratte-ciels et revêt des allures de Wan Chai, de Pudong, ou d’Inchéon. C’est à Bénidorm qu’aurait été autorisé, pour la première fois en Espagne, le port du bikini. L’église aurait fait rageusement campagne contre ce symbole de débauche et d’impiété, ce qui ne m’étonne pas la sachant toujours prête à se mobiliser pour les causes d’importance cruciale. Lors d’une entrevue chez le maire de Bénidorm, l’évêque du diocèse aurait sommé son hôte de revenir au maillot de bain à pièce unique. À sa grande surprise, le maire lui aurait répondu qu’il n’y voyait pas le moindre inconvénient et qu’il suffisait que l’évêque lui indiquât quelle partie du bikini il souhaitait dorénavant voir interdire… Si cette histoire est véridique, je félicite le maire pour sa repartie, faculté que je n’ai jamais eue ne trouvant généralement que plusieurs heures après l’altercation la réplique cinglante que j’aurais pu adresser à mon détracteur.

La médaille d’argent revint cette année-là au siège du Novelliste, gratte-ciel érigé en mode décalé et répliqué en trois autres exemplaires malgré sa grande fragilité et ce fut le siège de l’AUD (Agence gouvernementale pour l’Urbanisme et le Développement des territoires urbains) qui remporta la médaille de bronze. Ce dernier gratte-ciel trouva son inspiration dans la maquette commercialisée par la maison mère du Centre International de la Finance du quartier d’affaires de Luziajui mais, ma version ne ressemblant pas plus à la maquette que la maquette ne ressemble à l’original, ma création n’a plus grand-chose à voir, même si je la trouve assez réussie, avec le vertigineux gratte-ciel se dressant à Shanghaï.

Je poursuivis mes travaux par l’aménagement des quartiers littoraux. Côté plage, au nord-ouest de la ville, je ne fis qu’agrandir le quartier résidentiel que j’avais bâti l’année précédente. La seule nouveauté significative fut, grâce à l’acquisition de pièces permettant en les réunissant par quatre de construire une coupole, l’érection d’une gigantesque mosquée flanquée de quatre minarets et ornée, dans sa vaste cour intérieure, de bassins aux formes géométriques. Étant moi-même aussi porté sur la bondieuserie que Donald Trump l’est sur la littérature, il fut convenu que cette mosquée abriterait un musée, comme ma cathédrale et mon palais épiscopal, qui pourrait être dédié à l’architecture moyen-orientale. Cette mosquée ne passa pas inaperçue et suscita bien des réactions pouvant être incrédules, railleuses ou carrément venimeuses. Il convient d’ajouter, avant de me lancer dans le récit de deux anecdotes m’étant arrivées cette année-là lors du salon du jeu et des activités ludiques de Rostock, que la première question que se posent les badauds découvrant ma maquette pour la première fois est de savoir s’il s’agit de la réplique d’une ville existante. En Allemagne, on me propose d’emblée les noms de New-York et de Francfort, ce qui ne manque pas de m’étonner surtout pour la ville de Francfort qui, ne comptant qu’une poignée de gratte-ciels, n’a décidemment rien à voir avec Microville qui en possède vingt fois plus au bas mot. Et c’est à ce sujet que je surpris la conversation de deux jeunes gens. Le premier demandait au second s’il s’agissait de la ville de Francfort et le second lui répondit sans sourciller qu’il se trompait puisqu’il y avait beaucoup plus de mosquées dans la capitale francone. S’il est vrai que les grandes villes allemandes possèdent chacune quelques mosquées, il ne faut pas oublier que celles-ci sont d’une taille ridicule au regard de leurs consœurs en terre majoritairement musulmane. Au Liban, où vivent moins de musulmans qu’en Allemagne ou en France, les mosquées sont infiniment plus vastes et plus nombreuses que dans n’importe quel pays d’Europe occidentale et ressemblent davantage à celle qui s’élève désormais à Microville. Malheureusement, tout le monde n’a pas l’humour de ces deux jeunes gens et le petit accrochage qui m’arriva quelques heures plus tard lors du même salon ne manqua pas de me le rappeler. Un homme d’une quarantaine d’années, les cheveux ras, le regard froid et les lèvres pincées, se croyant sans doute appartenir, du fait de la pâleur de son teint cireux et de la blondeur de son maigre duvet, à quelque race supérieure, bref le genre de personnages avec qui l’on sent d’emblée que l’on va se fendre la poire, vint me trouver, l’air inquisiteur, pour que je lui fournisse des explications sur le fait qu’il y eût dans ma ville une mosquée, une synagogue (dans son indignation, il prenait mon Palais de la mer pour un temple juif) mais, ô comble de l’hérésie, pas l’ombre d’une église. Au lieu de l’envoyer chier sur-le-champ, comme j’aurais dû le faire si j’eusse eu davantage d’assurance et de présence d’esprit car on ne discute pas avec un crocodile, je le détrompai en lui montrant, sise au milieu des gratte-ciels du centre-ville, ma gigantesque cathédrale néogothique en briques rouges dont la nef, comme je l’ai déjà indiqué, dépasse en longueur celle d’Amiens et en hauteur celle de Beauvais. Il en conclut aussitôt que j’avais délibérément dissimulé mon unique édifice chrétien afin qu’on ne le vît plus et me regarda d’un air hostile lorsque je lui répondis qu’elle était au contraire, du fait de sa position centrale, bien plus visitée que sa consœur isolée dans une lointaine banlieue. Voyant qu’il n’avait pas prise sur moi et que je n’allais pas admettre de sitôt mon implication dans l’odieux complot islamo-judéo-cosmopolite qu’il venait de percer à jour, il s’en fut en grommelant. Ce bref échange me fit prendre conscience qu’il n’y avait pas de synagogue à Microville. Moi qui suis agnostique et considère d’un très mauvais œil toute tentative de ramollissement de l’esprit, je savais que ce n’était pas par antisémitisme que je n’avais pas représenté la troisième grande religion monothéiste mais tout simplement parce que j’ignore à quoi ressemble une synagogue. Autant mon esprit se figure immédiatement le clocher, la rosace et les arcs boutants d’une église ou bien le dôme, la cour et les minarets d’une mosquée, autant il reste désespérément aride dès qu’il s’agit d’une synagogue ne parvenant pas à lui associer aucune forme en particulier. Qu’à cela ne tienne, me dis-je en cette fin d’année, il n’y a aucune raison que Microville ne fût pas un jour ou l’autre dotée d’une synagogue constituant l’emplacement idéal pour un musée qui pourrait être dédié à tous les malheurs qu’ont endurés les pauvres juifs au cours des siècles.

 

dimensions et réalisations en 2019

 dimensions: 81 plaques soit 11,7 m² (+9 plaques maritimes)

 réalisations:

- aménagement d’un fleuve traversant la ville du nord au sud et d’un bord de mer

- construction des berges du fleuve comprenant une dizaine de nouveaux gratte-ciels

- construction de nouvelles zones résidentielles au nord-ouest de la ville

- construction d’une zone portuaire au nord-est de la ville

- construction de deux édifices à coupoles (la mosquée et le Palais de la mer)

- reconstruction de l’hôtel Capitale (sur le modèle de l’hôtel Léningrad à Moscou)

- rehaussement de la tour GMU (siège des Grands magasins universels)

- introduction d'un nouveau type de tours d'habitation (TH3+)

- reconstruction de la majeure partie gratte-ciels staliniens en mode multidirectionnel

- construction de casernes de pompiers

 

constructions préférées en 2019

médaille d'or: hôtel Bellevue inspiré de la tour Intempo à Bénidorm

médaille d'argent: siège du Novelliste (gratte-ciel construit en mode décalé)

médaille de bronze: siège de l’AUD (Agence pour l’urbanisme et le développement des territoires urbains) vaguement inspiré du Centre international de la finance à Shanghaï)

 

acquisition de nouvelles pièces en 2019

(en dehors des briques les plus traditionnelles)

dalles translucides bleues (2x1x0,3)

L’immense majorité de ces pièces me permit d’aménager mes zones fluviales et maritimes. Les pièces restantes me servirent à couvrir les façades d’un petit nombre de gratte-ciels construits en mode multidirectionnel.

quarts de dôme blancs (3x3x3)

Ces pièces me permirent la construction des coupoles de la mosquée et du Palais de la mer.

rambardes grises à croisillons (1x4x1)

et voûtes blanches ou vert pâle à haubans (1x4x2)

Ces pièces me permirent de réaliser les structures supérieures latérales d’un certain nombre de ponts.